lundi 28 septembre 2015

Karabagh, 2

Internet est plus que capricieux, il est souvent inexistant. Il va falloir me résigner, je ne pourrai pas publier mes photos avant le retour en Arménie.
Dommage pour Khdzerosk, le village troglodyte et le pont suspendu. Comment prononcer ce nom ? Facile, vous oubliez les deux premières lettres.
Les souvenirs de la guerre (je rappelle, terminée en 93) sont omniprésents. De grandes photos en ville avec des maquisards, des tanks qui entrent en ville, victorieux, des soldats dans des maisons en ruine. A l'entrée de Shoushi, le premier tank libérateur, comme une relique. 22 ans après, la reconstruction se fait attendre. C'est que cette petite république, non reconnue internationalement, est pauvre. Souvent ce sont des oligarques qui jouent les mécènes.
Comment pourraient-ils être riches? De Goris en Arménie à Stepanakert, ce ne sont que montagnes désertiques. La différence c'est qu'ici il y a des arbres. Évidemment ce n'est pas la Suisse, bien que Roubik pense que la  Suisse, c'est comme ça. D'ailleurs le Karabagh ne s'appelle pas Karabagh mais Artsakh, ce qui signifie jardin noir.
Aujourd'hui je vais visiter...un monastère, pour changer. Gandzassar. Un de ces mécènes locaux, jamais à court d'idée, y a organisé une centaine de mariages (vous avez peut-être vu à la télé tous ces couples , filles en robe blanche, et chacun avec un bandeau aux couleurs du pays) et promis une prime à chaque couple, au prorata...du nombre d'enfants. Un moyen comme un autre de peupler la petite république.
Je vais aussi visiter un site archéologique très ancien, pour me reposer des monastères.
D'après Roubik, les problèmes internet proviennent du fait de l'antenne voisine azerbaïdjanaise, plus puissante que l'antenne locale, qui brouille tout par intermittences.
J'écris dans le lobby et la télé  fonctionne non stop avec des clips de chansons.

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