vendredi 25 septembre 2015

Organisation des journées

Le matin petit déjeuner à l'hôtel, au milieu des groupes qui pillent le buffet. Les groupes du moment sont français et iraniens. L'Arménie est très francophile, la diaspora y est importante. Malgré cela le personnel de l'hôtel parle anglais, et c'est le cas de la jeunesse en général. Je parle français avec Roubik mais anglais avec tous les autres interlocuteurs. Roubik tente de m'apprendre quelques mots d'arménien mais je retiens difficilement.

A 9 heures Roubik arrive avec la voiture. Il a sa feuille de route quotidienne, fournie par Julie, de l'agence locale où j'ai loué la voiture. Le programme est fixé par moi et Julie, nous communiquons par mail chaque jour pour les ajustements, des idées qui me viennent en supplément. 

Roubik me conduit aux endroits décidés, il se parque (une mission difficile en ville ou le trafic est très anarchique) et m'attend... Il lit son journal ou discute avec ses collègues, souvent conducteurs de car. Il est très fier de "sa" touriste, qui est "professor", connaît tout et n'a pas besoin de guide. Il se sent comme le chauffeur d'une personnalité. C'est un homme simple et bon, tout à fait dévoué. Il se coupe en quatre pour me faire plaisir.

Vers 13 heures, on déjeune. Le restaurant a été conseillé par Julie. J'ai demandé de la cuisine locale. Merci Julie, car seule je trouverais difficilement. On voit surtout des pizzérias, des fast food ou des gargotes infâmes. Dans les beaux quartiers, des restaurants exotiques pour l'Arménie, italiens, espagnols... Julie connaît les bons endroits. Encore une fois Roubik est très fier de me présenter au personnel, qui est aux petits soins. Hier le patron arménien du restaurant géorgien avait la larme à l'œil quand il a appris que j'étais allée à Alep dont il est originaire et avais dormi dans une maison arménienne. On a parlé de tout ce qui est maintenant cassé là-bas et que j'ai vu en 2007. Alep est une ville syrienne à moitié arménienne.
Roubik partage mon repas. C'est un buveur d'eau pétillante, ici tolérance zéro pour les conducteurs.

L'après-midi, suite du programme. Roubik passe ses journées à attendre. Vers 17 heures, retour à l'hôtel et je libère Roubik. Un petit repos et je pars à pied explorer la ville, l'hôtel est très central. Roubik dit que je peux lui téléphoner si j'ai le moindre problème, mais je n'ai aucun problème, à part le trafic dingue, je me sens plus en sécurité que dans certains quartiers des grandes villes européennes. Je pourrais dîner dans une pizzéria mais je n'ai plus faim, trop mangé au déjeuner, et trop de chaleur. Alors je traîne dans les supermarchés et j'achète un petit truc que je grignote dans ma chambre, avec une pomme et une bière fraîche. Hier soir un paquet de basturma (photo).

Le soir, je lis, je surfe. Il y a l'airco dans ma chambre, un genre de tempête du désert quand on la met en route. La nuit je me réveille souvent en sueur, alors une petite séance d'airco pour rafraîchir l'atmosphère.

Demain fini le programme à Erevan. Nous partons en montagne, Roubik m'a conseillé de bonnes chaussures et un pull...


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