dimanche 4 octobre 2015

Arménie d'aujourd'hui

Mes lecteurs me disent que ce pays est bien triste.
Oui.
Le ressentiment vis-à-vis des Turcs est une plaie qui ronge chaque Arménien. Le manque de reconnaissance du génocide ne permet pas de faire le deuil. La frontière entre les deux pays est fermée, mais hypocritement, ouverte pour le "business" et tous les trafics. Le mont Ararat et l'ancienne capitale, Ani, lieux sacrés arméniens, ne sont pas accessibles. On peut voir de loin, c'est tout.

Mais ce n'est pas tout. Avec l'Azerbaïdjan, le conflit territorial est toujours d'actualité. Souvenez-vous, j'ai logé dans un B&B. Le fils unique des propriétaires fait son service militaire au Karabagh. La maman tremble pour son fils, encore 4 mois et il revient, service terminé. S'il n'est pas tué dans une escarmouche. Ce problème est comme Israël et la Palestine me dit Rubik, insoluble. Le service militaire obligatoire dure deux ans, à partir de 18 ans. Jeunesses en danger et parents angoissés. On ignore cela en Europe.
Les seules frontières ouvertes sont celles de la Géorgie et de l'Iran. Le seul grand ami est le Russe. 

Photo: des colombes en vente près des églises. 3000 Drams ( 6€) et vous en libérez un. Tout un symbole. Et en même temps un business.


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